Quand un fermier du Botswana qui élève des Kudus, des springboks et autres bestioles prend son week end, il va directement au parc national d'à côté pour voir tous les animaux qu'il n'a pas encore.
Bon, de retour du parc, nous avons rendez vous avec Karen, la véto responsable de la capture.
La blonde a estimé qu'une girafe c'est bien plus grand qu'une vache (elle s'y connaît) et que donc notre girafière n'est pas encore digne de rentrer dans ce club fermé. Elle n'a pas non plus été hyper sensibilisée à la French Touch du véhicule.
Donc lundi matin, Marius (ex programme manager de la NASA) a estimé que nous avions tout le temps nécessaire pour apporter les modifications, la capture étant repoussée d'une journée, ce qui permettait aussi de laisse refroidir le poste à souder.
Nous avons donc flâner le matin, réveil a 6:15!
A 22:00 après s'être à moitié fracturer la main droite (heureusement il est gaucher) avec une perceuse allemande rétive mais puissante, nous avons décidé que nous étions fin prêts.
Lever 5:00 (ça fait tôt), nous voilà partis avec le matériel nécessaire pour ouvrir une concession automobile.
Un âne étourdi et surtout immobile sur la route avait l'avant veille explosé les phares arrières gauches de la girafière .
Après un passage chez le mécano qui est aussi électricien, nous sommes arrivés à bon port sous les yeux ébahis de l'assemblée locale.
La première girafe (jeune femelle) a été endormie, réveillée et chargée.
Elle a bien essayé de détruire la magnifique mâchinerie inspirée de vauban, de Vinci et Machiavel mais Marius l'a choppée par le collier pour lui remettre son masque.
La deuxième, un mâle, donc beaucoup plus grand, a reçu la même dose d'anesthésiant. Je ne sais pas s'il était habitué à cette potion magique aux effets secondaires hallucinogènes mais il nous a fait faire trois le tour du parc et a failli n'embarquer les deux officiers administratifs qui étaient venus admirer la technique et a cassé au passage les feux droits de la girafière.
Une fois en voiture, il a pleinement profité de la balade de deux heures.
Pierre (le jeune mâle) et Marie qui le suit tout le temps sont maintenant dans le grand ranch de Tilonkwe.
Je ne suis venu pour rien !!
6:30 la girafière est prête à partir
Fais dodo ... (Vous remarquerez le fan d'AC/DC)!!
Et hop dans la Girafière !
(Vous remarquerez la très belle plateforme de style français en bois massif)
Moi et Marie, attendant Pierre.
(Vous remarquerez la mâchinerie presque infernale de style franco-botswanais)
Pierre avant de s'emmêler les pinceaux.
(Rien à remarquer, si ce n'est son port altier comme son parrain; voir photo précédente )
On peut crever même avec des girafes.
Arrivé sur son nouveau territoire, Pierre n'a pas voulu descendre pour profiter pleinement de ces dernières minutes en girafière. Marie, elle, a cassée toutes les barres. Le poste à soudure va encore chauffer.