dimanche 24 mai 2015

The End ou presque

Les oryx (ou gemboks) se sont planqués dans le bush hier soir et nous n'avons donc pas pu les charger dans l'oryxière (girafiere aménagée).
De retour dans la nuit, nous avons devisés en mangeant du biltong mais il n'y avait plus de bière; ça sentait déjà la fin.

Comme les départs sont parfois longs, les fins peuvent s'éterniser.
Nous avons donc fait la grasse mat jusqu'à 7:15, fait un tour de la ferme, mis de l'eau pur les girafe, bu du champagne au petit déjeuner de 11h et charger la voiture.
Comme ça lui manquait Marius a remis un petit de poste à soudure avant que nous partions pour le deuxième ranch sur la route de Johannesburg.


Bye bye

12 heures de route entre la ferme et Pretoria, c'est grand l'Afrique australe!

Sur la route Mack a téléphoné pour nous dire que les deux jeunes girafes avaient trouvé l'eau. Ouf !

Marius souhaite que nous allions taquiner les poissons sur les rives du Mozambique en décembre.

Un voyage s'arrête, un autre en projet.

Merci Gil et Marius pour m'avoir permis de jouer au fermier africain.

Motopi ranch à 6:15, le dernier matin au Botswana 

jeudi 21 mai 2015

Une dernière chance

La journée est un peu molle et l'administration locale y est pour beaucoup.
Nous attendons en ville les documents nécessaires à la capture des animaux et leur transport.
Marius espère que nous pourrons capturer quatre oryx (ou Gemsboks) à la tombée du jour.
En attendant, voici un petit interlude floral 

mercredi 20 mai 2015

The Girafes' tour


Quand un fermier du Botswana qui élève des Kudus, des springboks et autres bestioles prend son week end, il va directement au parc national d'à côté pour voir tous les animaux qu'il n'a pas encore.

Bon, de retour du parc, nous avons rendez vous avec Karen, la véto responsable de la capture.
La blonde a estimé qu'une girafe c'est bien plus grand qu'une vache (elle s'y connaît) et que donc notre girafière n'est pas encore digne de rentrer dans ce club fermé. Elle n'a pas non plus été hyper sensibilisée à la French Touch du véhicule.

Donc lundi matin, Marius (ex programme manager de la NASA) a estimé que nous avions tout le temps nécessaire pour apporter les modifications, la capture étant repoussée d'une journée, ce qui permettait aussi de laisse refroidir le poste à souder.
Nous avons donc flâner le matin, réveil a 6:15!
A 22:00 après s'être à moitié fracturer la main droite (heureusement il est gaucher) avec une perceuse allemande rétive mais puissante, nous avons décidé que nous étions fin prêts.
Lever 5:00 (ça fait tôt), nous voilà partis avec le matériel nécessaire pour ouvrir une concession automobile.
Un âne étourdi et surtout immobile sur la route avait l'avant veille explosé les phares arrières gauches de la girafière .
Après un passage chez le mécano qui est aussi électricien, nous sommes arrivés à bon port sous les yeux ébahis de l'assemblée locale.

La première girafe (jeune femelle) a été endormie, réveillée et chargée.
Elle a bien essayé de détruire la magnifique mâchinerie inspirée de vauban, de Vinci et Machiavel mais Marius l'a choppée par le collier pour lui remettre son masque. 
La deuxième, un mâle, donc beaucoup plus grand, a reçu la même dose d'anesthésiant. Je ne sais pas s'il était habitué à cette potion magique aux effets secondaires hallucinogènes  mais il nous a fait faire trois le tour du parc et a failli n'embarquer les deux officiers administratifs qui étaient venus admirer la technique et a cassé au passage les feux droits de la girafière. 
Une fois en voiture, il a pleinement profité de la balade de deux heures.

Pierre (le jeune mâle) et Marie qui le suit tout le temps sont maintenant dans le grand ranch de Tilonkwe.
Je ne suis venu pour rien !!


6:30 la girafière est prête à partir 

Fais dodo ... (Vous remarquerez le fan d'AC/DC)!!

Et hop dans la Girafière !
(Vous remarquerez la très belle plateforme de style français en bois massif)

Moi et Marie, attendant Pierre.
(Vous remarquerez la mâchinerie presque infernale de style franco-botswanais)

Pierre avant de s'emmêler les pinceaux.
(Rien à remarquer, si ce n'est son port altier comme son parrain; voir photo précédente )

On peut crever même avec des girafes.

Arrivé sur son nouveau territoire, Pierre n'a pas voulu descendre pour profiter pleinement de ces dernières minutes en girafière. Marie, elle, a cassée toutes les barres. Le poste à soudure va encore chauffer.

Escapade.

Ce matin, Nous sommes allés dans le petit parc de 50 ha voir comment se portaient Pierre et Marie.

En suivant les traces, nous nous sommes  retrouvés devant le portail grand ouvert.
Les girafes l'avaient poussé afin de renifler le grand air, il fallait donc trouver deux girafes beiges avec des taches de 2,5 et 3 m de haut dans 5000 ha de Bush beige et vert de 3 m de haut!

Après avoir sillonnés les pistes, nous avons rejoints Mack, un ouvrier pisteur.
Il nous a dit qu'il était parti les voir et les avait localisées juste à côté.

Nous étions donc soulagés car elles sont encore stressées de la séparation de leur congénaires  et doivent trouver de l'eau rapidement sur ce territoire qui n'a rien de commun avec les bords de Saône.
En terme africain "juste à côté", ça signifie 1h de marche à vive allure sous un soleil de plomb dans le bush farci d'épines.
Les girafes étaient présentes, tranquilles, savourant la cime des arbres.

Sur le retour, nous avons juste croisé un léopard couché de l'autre côté de la clôture (photo dans la boîte mais pas dans le téléphone).

Pour des questions administratives, le reste de la capture se poursuivra en juin, dommage.
Nous rentrons donc vendredi à Johannesburg en voiture en traversant le pays.

dimanche 17 mai 2015

Moreni national park.

Un dimanche comme un autre.
Les lions ont chanté toute la nuit juste à côté de ma tente, vraiment à côté.
Ça a du coffre un lion !

Les babouins ont aussi poussé la chansonnette, plutôt façon chorale désaccordée et poursuivie par un léopard.

Beaucoup d'éléphants sous un soleil de plomb que n'atténuent pas les bières fraîches, et pourtant c'est l'hiver.


Après avoir tout plié (surtout Marius), nous retournons à la girafière. 
Ça nous manque 
Oups un éléphant 



C est le weekend au Botswana

Marius et Gil avaient prévu un timing digne de la NASA; on finit rapidement la girafière (trois bricoles à la con), on dépose le tout avec le matos à l'endroit de capture, prévue lundi, on pose les caméras, on disperse du bon foin après être passé le chercher.

Bah ça c'était le plan.
   
A 7:12 le poste à soudure était déjà chaud brûlant.
Moi je ne résiste pas à une bouteille de rouge, Marius c'est la soudure!

Nous devions juste finir d'emballer la caravane à girafe avec une magnifique toile orange sauf qu'au dernier moment il a fallu construire une plateforme car les girafes ne voudraient petite être pas escalader la remorque de leur plein gré. 
250 visses plus tard, j'avais réalisé la plus  belle plateforme de girafière du nord du Botswana avec une légère touche d'ébénisterie française (que les girafes ne manqueront pas de remarquer)

Nous avons déposé les armes à 12:00, pris la route pour déposer la girafière, avec le plein de bières, oublié de poser les caméras et la bouffe pour les Gemboks, fait le plein, mangé des chips, traversé des cours d'eau, vu des éléphants (plein) et j'ai négocié une place de camping avec des allemands dans le parc de Moreni (delta de l'okavongo) parce qu'on avait rien réservé.

Une hyène a souhaité s'emparer de notre seul et unique steak, raté, puis on a regarder le ciel plein d'étoiles en buvant une bière.

Au loin un lion appelle les siens.
Pourvu que le point de Rendez vous ne soit pas dans ma tante!